Titre : | Les gens d'en face | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges Simenon, Auteur | Editeur : | Paris : Presses pocket | Importance : | 181 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 2266038706 | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | 82-3 Roman en français | Résumé : |
" Comment ! vous avez du pain blanc ! " Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c'était celle-ci qui s'extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
Or, il n'y avait pas une minute qu'on disait à Adil bey :
" - II n'existe que trois consulats à Batum : le vôtre, celui de Perse et le nôtre. Mais les Persans sont infréquentables."
C'était Mme Pendelli qui parlait ainsi, la femme du consul d'Italie, et celui-ci, affalé dans un fauteuil, fumait une mince cigarette à bout rose. Les deux femmes se rejoignirent en souriant au milieu du salon au moment précis où des sons, qui n'avaient été jusque-là qu'une rumeur vague dans la ville ensoleillée, s'amplifiaient et soudain, au coin de la rue, éclataient en fanfare.
Alors tout le monde gagna la véranda pour regarder le cortège. |
Les gens d'en face [texte imprimé] / Georges Simenon, Auteur . - Paris : Presses pocket, [s.d.] . - 181 p. ISSN : 2266038706 Langues : Français ( fre) Index. décimale : | 82-3 Roman en français | Résumé : |
" Comment ! vous avez du pain blanc ! " Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c'était celle-ci qui s'extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
Or, il n'y avait pas une minute qu'on disait à Adil bey :
" - II n'existe que trois consulats à Batum : le vôtre, celui de Perse et le nôtre. Mais les Persans sont infréquentables."
C'était Mme Pendelli qui parlait ainsi, la femme du consul d'Italie, et celui-ci, affalé dans un fauteuil, fumait une mince cigarette à bout rose. Les deux femmes se rejoignirent en souriant au milieu du salon au moment précis où des sons, qui n'avaient été jusque-là qu'une rumeur vague dans la ville ensoleillée, s'amplifiaient et soudain, au coin de la rue, éclataient en fanfare.
Alors tout le monde gagna la véranda pour regarder le cortège. |
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